LE MANGEUR HYPERMODERNE / METAPOLIS A TABLE
La société hypermoderne révélée par ses pratiques alimentaires
avec :
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François Ascher, de l'Université Paris 8 (Institut Français d'Urbanisme).
Après Métapolis, devenu un classique de la littérature contemporaine sur les villes, François Ascher poursuit son analyse de la société « hypermoderne » en s'appuyant aujourd’hui sur l'évolution des pratiques alimentaires.
Pour F. Ascher la fourchette et les baguettes, le micro-ondes et les portions individuelles, le péché de gourmandise, l’anorexie et l'obésité « épidémique », la gastronomie moléculaire, les McDos, le slow-food et le fast good sont autant d'objets, de faits et de pratiques sociales révélateurs des nouveaux principes structurels de notre société contemporaine.
François Ascher montre notamment que le modèle individualisé du restaurant s'impose partout, y compris au domicile; que les sociabilités volontaires, l'amitié en particulier, jouent un rôle social croissant et s'appuient sur les pratiques alimentaires; qu'émerge un nouveau groupe social, « la classe créative », pour qui la nourriture devient une question d'esthétique quotidienne; que les individus plus libres reconstituent eux-mêmes de nouveaux interdits et réfléchissent de plus en plus avant de manger; que l'important, ce n'est pas la minceur, mais le régime…
Bref qu'il est difficile de comprendre notre société actuelle sans s’intéresser un tant soit peu à nos nouvelles façon de nous nourrir.
C'est pour cette raison que nous avions invité François Ascher, dont le livre Le Mangeur hypermoderne est paru aux éditions Odile Jacob.