ET SI NOUS ÉTIONS EN TRAIN DE CHANGER DE MODÈLE ÉCONOMIQUE ?
Et si la crise actuelle annonçait la naissance d'un nouveau modèle économique ?
Et si la finance n'était que la grande révélatrice de cette mutation ?
Et si nous passions d'une économie de l’échange et de la production à une économie de pollinisation et de contribution ?
Et si Google et Facebook n'étaient que les éclaireurs de cette nouvelle logique économique ?
Bref, et si nous devions revoir toutes nos grilles de lecture pour comprendre la nouveau capitalisme cognitif qui se dessine ?
Dans son ouvrage L'Abeille et l'économiste, Yann Moulier-Boutang estime que « la crise actuelle marque une rupture et une bifurcation par rapport au modèle capitaliste qui a conquis la planète à partir du XIVe siècle. »
Selon lui, nous sommes « en train de basculer d’une économie de l’échange et de la production à une économie de pollinisation et de contribution. »
Pour Moulier-Boutang, les choses sont claires : « Ce qui a de la valeur désormais, ce sont les opérations d'interaction complexe entre les gens. »
Des interactions que proposent notamment des entreprises comme Google ou Apple et qui expliquent leur formidable valorisation boursière. Elles ne sont évidement pas les seules, amis elles en sont les plus symboliques et les plus connues. Grâce aux informations que nous - internautes - laissons sur le net gratuitement, ces entreprises ont inventé de nouveaux modèles économiques qui pulvérisent en rentabilité les vieux modèles.
Désormais, l'économie d'innovation repose sur cette "pollinisation" humaine.
Et la finance n'a fait qu'acter cette mutation en repérant et en valorisant le potentiel d'innovation et la captation de nouveaux marchés par ces nouveaux acteurs, souvent issus du net, mais pas que ...
L'un des enjeux pour penser demain est donc de bien comprendre ce qu'est ce nouveau "capitalisme cognitif" en train d'émerger.
De comprendre pourquoi il brouille actuellement toutes nos analyses économique traditionnelles.
Et surtout comprendre quelles nouvelles grilles de lecture il va falloir imaginer pour le futur.
C'est pour cela que nous avions invité :
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l'économiste et essayiste Yann MOULIER-BOUTANG.
Cet Atelier s'inscrivait comme le prolongement de :